Mardi 15 mai 1973
On ma averti ce matin pendant que je travaillais, au dernier moment de mon travail, on ma averti que le 12 juin, que le 12 juin qui nest pas, quel que soit le second mardi, qui nest pas en principe celui auquel jespérais vous donner rendez-vous, on ma averti donc que la salle serait occupée par ce qu on appelle des examens oraux et que dès lors on pouvait pas me répondre de ceci quelle serait libre à telle ou telle heure parce que les examens oraux on ne sait pas comment ça sétend, comment ça se termine. De toute façon, je navais pas lintention, comme je viens de le dire, de vous donner rendez-vous pour le 12 juin puisque cest le mardi de la Pentecôte. Javais par contre lintention de vous donner rendez-vous le 19 juin, troisième mardi. Le 19 juin les examens continueront, donc je ne peux pas malgré que jai élevé quelque objection à ce régime, je ne peux pas prévoir donc si le 19 juin je pourrais continuer ce que jénonce cette année.
Faites comme vous voudrez, vous encourrez la chance, vous ferez une pétition, je ne sais pas, faites ce qui vous plaît. Voilà donc le point.
Cest évident que comme cest ce matin même quon men a averti, je nai pas pu mijoter les choses dune façon telle que je fasse aujourdhui la conclusion si tant est qu à aucune de mes années ya, à proprement parler une conclusion ce qui est conséquence que ce que je vous énonce ne peut toujours que rester jusquà un certain point ouvert, ce nest pas un privilège. Les choses chaque année restent ouvertes sur un certain nombre de points en suspens. Ce sera dailleurs ce sur quoi aujourdhui jaurai amplement à m étendre.
Javais rêvé cette nuit que, quand je venais ici, yavait personne. Cest doù se confirme le caractère de vu du rêve. Malgré bien entendu que jétais puisque javais déjà travaillé au milieu de la nuit, jétais assez outré puisque je me souvenais aussi dans mon rêve que javais travaillé à quatre heures et demie du matin, jétais assez outré que tout ça doive servir à rien mais cétait quand même la satisfaction dun vu, à savoir que dès lors je navais plus quà me les rouler. Voilà.
Je vais dire, je vais dire la fonction, je vais le dire une fois de plus parce que je me répète, je vais dire une fois de plus ce qui est de mon dire et qui sénonce : il ny a pas de métalangage. Quand je dis ça, je parle apparemment du langage de lêtre, à part bien entendu que que comme je lai fait remarquer la dernière fois, ce que je dis cest ce quil ny a pas. Lêtre est autrement dit le non-être nest pas.
Ya ou ny a pas.
Pour moi ce nest quun fait de dit. On suppose lêtre à certains mots, individu par exemple, ou substance, cest même fait pour dire ça quon suppose lêtre à lindividu entre autres. Ce mot sujet que jemploie, vous allez le voir, jy reviendrai, prend évidemment un accent différent du fait de mon discours.
Pour tout dire, je préviens, je me distingue du langage de lêtre. Ceci implique quil puisse y avoir fiction de mots, je veux dire à partir du mot. Et comme certains peut-être sen souviennent, cest de là que je suis parti quand jai parlé de léthique. Ce nest pas parce que jai écrit des choses qui font fonction de forme du langage que jassure lêtre du métalangage. Car cet être, il faudrait que je le présente comme subsistant par soi, par soi tout seul, langage de lêtre.
La formalisation mathématique qui est notre but, notre idéal
pourquoi, parce que seule elle est mathème cest-à-dire capable de se transmettre intégralement, la formalisation mathématique cest de lécrit, et cest là-dedans que je vais essayer davancer aujourdhui.
Or, elle ne subsiste cette formalisation mathématique, que si jemploie à la présenter la langue dont juse. Cest là quest lobjection. Nulle formalisation de la langue nest transmissible sans l usage de la langue elle-même. Cest par mon dire que cette formalisation, idéal métalangage, je la fais ex-sister. Cest ainsi que le symbolique ne se confond pas, loin de là, avec lêtre, mais quil subsiste comme ex-sistence du dire. Cest ce que jai souligné dans le texte dit LÉtourdit d,i,t. , cest ce que jai souligné de dire que le symbolique ne supporte que lex-sistence.
En quoi je lai rappelé la dernière fois, cest une des choses importantes que jai dites dans cet exercice, que comme dhabitude jai fait plus ou moins pour vous retenir, vous faire entendre, mais il serait peut-être quand même important que vous vous souveniez de lessentiel. Lessentiel, je lai rappelé encore une fois à propos de linconscient, linconscient se distingue entre tout ce qui a été produit jusqualors de discours, quil énonce ceci qui est los de mon enseignement, que je parle sans le savoir, je parle avec mon corps et ceci sans le savoir. Je dis donc toujours plus que je nenseigne. Cest là que jarrive au sens du mot sujet dans cet autre discours. Ce qui parle sans le savoir me fait je, sujet, sujet du verbe certes, mais ça ne suffit pas à me faire être. Ça na rien à faire avec ce que je suis forcé de mettre dans l être, suffisamment de savoir pour se tenir mais pas une goutte de plus, et cest ce que jusqualors on a appelé la forme.
Dans Platon, la forme cest ce savoir qui remplit lêtre. La forme nen sait pas plus quelle ne dit, elle est réelle, viens-je de dire, en ce sens quelle tient lêtre dans sa coupe mais à ras bord. Elle est le savoir de lêtre, le discours de lêtre suppose que lêtre sait et cest ce qui le tient.
Il y a du rapport dêtre qui ne peut pas se savoir. Cest lui dont, dans mon enseignement jinterroge la structure, en tant que ce savoir, je viens de le dire impossible, est par-là interdit. Cest ici que je joue de léquivoque, de léquivoque qui de ce savoir impossible nous dit quil est censuré, défendu, il ne lest pas si vous écrivez convenablement cet inter-dit, dun trait dunion entre linter et le dit, cest quil est dit entre les mots, entre les lignes et que cest ça dont il sagit de
dénoncer à quelle sorte de réel nous permet laccès.
Il sagit de montrer où va sa mise en forme, ce métalangage qui nest pas et que je fais ex-sister.
Ce qui ne peut être démontré suggère quelque chose qui peut en être dit de vrai sur le sujet par exemple, entre autre, de lindémontrable. Cest ainsi que souvre cette sorte de vérité, la seule qui nous soit accessible et qui porte par exemple sur le non-savoir-faire.
Je sais pas comment my prendre, pourquoi pas le dire, avec la vérité pas plus quavec la femme, puisque jai dit que lune et lautre, au moins pour lhomme, cétait la même chose, ça fait le même embarras. Il se trouve, cest accident, que jai du goût aussi bien pour lune que pour lautre malgré tout ce quon en dit.
Cette discordance du savoir et de lêtre, cest ce qui est notre sujet. Ça nempêche pas quon peut dire aussi quil ny en a pas de discordance quant à ce qui mène le je, selon mon titre de cette année, Encore. Cest linsuffisance du savoir par quoi nous sommes en corps pris, et cest par là que ce je dEncore se mène, non pas quà en savoir plus il nous mènerait mieux, mais peut-être quil y aurait meilleure jouissance, accord de la jouissance et de sa fin. Or, la fin de la jouissance cest, c est ce que nous enseigne tout ce quarticule Freud de ce quil appelle inconsidérément pulsion partielle, la fin de la jouissance est à côté de ce à quoi elle aboutit, cest à savoir que nous nous reproduisions.
Le je nest pas un être, cest un supposé à ce qui parle. Ce qui parle na affaire quavec ma solitude sur le point du rapport que je ne puis définir quà dire comme je lai fait quil ne peut pas sécrire. Cette solitude elle, de rupture du savoir, non seulement elle peut sécrire, mais elle est même ce qui sécrit par excellence, ce qui dune rupture de lêtre laisse trace. Cest ce que jai dit dans un texte, certes non sans imperfections, que jai appelé Lituraterre. La nuée du langage me suis-je exprimé métaphoriquement fait écriture. Qui sait si le fait que nous pouvons lire ces ruisseaux que je regardais au retour du Japon, sur la Sibérie, comme traces métaphoriques de lécriture, nest pas lié
lier et lire cest les mêmes lettres faites-y attention
nest pas lié à quelque chose qui va au-delà de leffet de pluie dont il ny a aucune chance que lanimal le lise comme tel.
Bien plutôt est-il lié à cette forme didéalisme que je voudrais vous faire entrer dans la tête, non pas certes celui dont parle Berkeley, à vivre dans un temps où le sujet avait pris son indépendance, non pas que tout ce que nous connaissons soit représentation, mais bien plutôt cet idéalisme qui ressortit à limpossible dinscrire la relation sexuelle entre deux corps de sexe différent.
Cest par là que se fait louverture par quoi cest le monde qui vient à nous faire son partenaire. Cest le corps parlant en tant quil ne peut réussir à se reproduire que grâce à un malentendu sur sa jouissance et cela cest dire quil ne se reproduit que grâce à un ratage de ce quil veut dire, car ce quil veut dire comme le dit bien le français, son sens, cest sa jouissance effective,
cest à la rater
cest à dire à baiser
car cest justement ça quil ne veut pas faire, la preuve cest que quand on le laisse tout seul il sublime tout le temps à tours de bras, il voit la beauté, le bien, sans compter le vrai, cest encore là comme je viens de vous le dire quil est le plus près de ce dont il sagit, mais ce qui est vrai cest que le partenaire de lautre sexe reste lAutre.
Cest donc à la rater quil réussit à être en corps reproduit, sans rien savoir de ce qui reproduit, notamment ceci qui est dans Freud parfaitement sensible, bien sûr ça nest quun bafouillage mais nous ne pouvons pas faire mieux, il ne sait pas si ce qui le reproduit cest la vie ou la mort. Jai pas dit ce qu il, q.u. apostrophe i,1, jai dit ce qui, q.u.i., l.e., il faut séparer.
Oui, il me faut pourtant dire ce quil y a de métalangage et en quoi il se confond avec la trace laissée par le langage. Cest par là quil fait retour à la révélation du corrélat de la langue, ce savoir en plus de lêtre, sa petite chance daller à lAutre, dont jai pourtant fait remarquer la dernière fois, cest lautre point essentiel, quil est ce savoir en plus, passion de lignorance, que justement cest de cela quil ne veut rien savoir. De lêtre de lAutre il ne veut rien savoir. Cest bien pour ça que les deux autres passions sont celles qui sappellent lamour qui na rien à faire contrairement à ce que la philosophie a élucubré avec le savoir, et la haine qui est bien ce qui a le plus de rapport avec lêtre ce qui sen approche le plus, que jappelle lex-sister. Rien ne concentre plus de haine que ce dire où se situe ce que jappelle lex-sistence.
Lécriture est une trace où se lit un effet de langage.
Quand vous gribouillez quelque chose et moi aussi je men prive certes pas, cest avec ça que je prépare ce que jai à dire, et cest remarquable quil faille de l écriture sassurer. Cest pas le métalangage, quoiquon puisse lui faire remplir une fonction qui y ressemble mais qui nen reste pas moins, au regard de lAutre où le langage sinscrit comme vérité, qui n en reste pas moins tout à fait seconde. Car rien de ce que je pourrais au tableau vous écrire des formules générales qui lient au point où nous en sommes lénergie à la matière, par exemple la dernière formule dHeisenberg, rien ne tiendra tout ça si je ne le soutiens pas dun dire qui est celui de la langue et dune pratique qui est celle de gens qui donnent des ordres au nom dun certain savoir.
Alors quand vous gribouillez, ma foi comme on le dit cest toujours sur une page et cest avec des lignes, et nous voilà plongés tout de suite dans lhistoire des dimensions. Comme ce qui coupe une ligne cest le point et que le point a zéro dimension, la ligne sera définie den avoir deux Comme ce qui coupe la ligne sera définie den avoir une
comme ce que coupe la ligne, cest une surface, la surface sera définie d en avoir deux. Comme ce que coupe la surface cest lespace, lespace en aura trois.
Seulement, cest là que prend sa valeur le petit signe que j ai écrit là-haut. Je veux dire celui quil faut que je distingue de celui que jai écrit au-dessous. Ils sont séparés. Vous pouvez remarquer que cest quelque chose qui a tous les caractères décriture ça pourrait aussi bien être une lettre. Seulement comme vous écrivez cursivement, il vous vient pas à lidée darrêter la ligne avant quelle en rencontre une autre pour la faire passer dessous, la supposer passer dessous, parce quil sagit dans lécriture de tout autre chose que de lespace à trois dimensions 148.
Cette ligne coupée ici, ai-je dit, veut dire quelle passe sous lautre. Ici cest au-dessus parce que cest lautre qui sinterrompt, cest ce qui produit, encore quil ny ait pas ici quune ligne, cette chose qui se distingue de ce que serait un simple rond, un rond de ficelle si ça existait. Ça sen distingue en ce sens que quoiquil ny ait quune seule ficelle, ça fait un nud.
Cest quand même tout autre chose cette ligne que la définition que nous en avons donnée tout à lheure au regard de lespace, cest-à-dire en somme une coupure, ce qui fait un trou, un intérieur, un extérieur de la ligne.
Cette autre ligne, cette ficelle, comme je lai appelée ça ne sincarne pas si facilement dans lespace. La preuve, cest que la ficelle idéale, la plus simple, ça serait un tore. Et on a mis très longtemps à sapercevoir grâce à la topologie que ce qui senferme dans un tore, cest quelque chose qui na absolument rien à voir avec ce qui senferme dans un cube. Il ne sagit pas de couper le tore, car quoique vous fassiez avec la surface dun tore vous ne ferez pas un nud. Mais par contre avec le lieu du tore, comme ceci vous le démontre, vous pouvez faire un nud. Cest en quoi, permettez-moi de vous le dire, le tore cest la raison cest ce qui permet le nud. Cest bien en quoi ce que je vous montre, ce tore tortillé cest limage aussi simple et aussi sec que je peux vous la donner de ce que jai évoqué lautre jour comme la trinité, une et trois dun seul jet.
Il nen reste pas moins que cest à en refaire trois tores par le petit truc que je vous ai déjà montré sous le nom de nud borroméen que nous allons pouvoir opérer, dire quelque chose sur ce quil en est de lusage du premier nud. Naturellement il y en a qui étaient pas là quand jai parlé lannée dernière, du côté de février, du nud borroméen.
Nous allons tâcher aujourdhui de vous faire sentir limportance de cette histoire et en quoi elle a affaire à lécriture pour autant que je lai définie comme ce que laisse de traces le langage.
Le nud borroméen consiste en ceci que nous y avons affaire avec ce qui ne se voit nulle part, à savoir un vrai rond de ficelle. Parce que figurez-vous que quand on trace une ficelle on narrive jamais à ce que sa trame joigne ses deux bouts. Pour que vous ayez un rond de ficelle, il faut que vous fassiez un nud, nud marin de préférence (dans la salle on rit). Je vois pas ce que ça a de bouffon, bon ! Ah ! faisons le nud marin, si vous croyez que cest facile essayez-vous-y vous-même, ça fait toujours un certain embarras. Bon ! Enfin, malgré tout, jai essayé ces jours-ci den prendre lhabitude et il y a rien de plus facile que de le rater. Voilà ! Grâce au nud (applaudissements), vous avez là un rond de ficelle.
Le problème qui est posé par le nud borroméen est celui-ci : comment faire, quand vous avez fait vos ronds de ficelle, pour que, pour que quelque chose dans le genre de ce que vous voyez dans le haut, à savoir un nud, pour que ces trois ronds de ficelle tiennent ensemble, et de façon telle, de façon telle que si vous en coupez un ils soient tous libres, je veux dire les trois les trois ce qui nest rien. Car le problème cest de faire quavec un nombre quelconque, quelconque de ronds de ficelle, quand vous en coupez un, tous les autres sans exception, soient désormais libres, indépendants.
Voici par exemple le cas, jai déjà lannée dernière mis ça au tableau.
Naturellement, comme jai fait une petite faute, ce nest pas tout à fait satisfaisant mais ça va le devenir. Rien nest plus facile dans cet ordre que de faire une faute. Ah ! Encore ma faute !
Tel que vous le voyez là, tel que vous le voyez là inscrit, il vous est facile de voir que comme ces deux ronds de ficelle sont construits de telle sorte quils sont pas noués lun à lautre, cest uniquement par le troisième quils se tiennent, ce que curieusement je ne suis pas arrivé à reproduire avec mes ronds de ficelle. Mais Dieu merci, j ai quand même un autre moyen de le faire que de reproduire ce que je fais au tableau, à savoir de le manquer. (à son assistante : ouvrez moi vous serez gentille. Celui-là) Je vais tout de suite vous donner le moyen de façon complètement rationnelle et compréhensible , voilà, voilà donc un rond de ficelle, en voilà un autre.
Vous passez le second rond dans le premier et vous le pliez comme ça. Il suffira dès lors que dun troisième rond vous preniez le second, pour que ces trois soient noués, et noués de telle sorte quil suffit bien évidemment que vous sectionniez un des trois pour que les deux autres soient libres.
Supposez chers amis que je vous enlève celui-ci, celui-ci que je viens de reprendre, hein, vous voulez le dernier, cest celui-là que vous voulez, mais cest tout à fait la même chose, cest tout à fait la même chose pour la simple raison que celui-là, que je vous ai représenté comme plié et qui a en somme deux oreilles dans lesquelles passe le troisième, il est absolument symétrique de lautre côté, à savoir que par rapport au troisième il a aussi deux oreilles que prend le premier.
Non seulement ceci, ne croyez pas vous savez que ce soit inutile nest-ce pas, tous ces petits cafouillages, ce nest pas si familier que la façon dont je suis amené à lexpliquer, avec des ratages justement, ne soit pas ce qui peut vous le faire entrer dans la tête. Car il faut que je vous le montre, parce quaprès tout, il ny a que comme ça que ça peut entrer. Après le premier pliage, vous pouvez avec le troisième, à condition ici de faire un nud, faire un pliage nouveau. Et à celui-ci un quatrième, un quatrième qui est comme le premier étant ajouté, vous voyez quil reste tout aussi vrai avec quatre quavec trois quil suffise de couper un de ces nuds pour que tous les autres soient libres entre eux. Vous pouvez en mettre un nombre absolument infini, ce sera toujours vrai.
Néanmoins, cette histoire qui rend simple le nud borroméen en ce sens qu ici par exemple vous pouvez parfaitement toucher en quoi ce sont les deux parties de cet élément qui font oreille, celle-ci et celle-ci, et quen somme en le tirant avec lautre, cest ce rond qui se plie en deux, ici et ici passent, sont les deux oreilles, et ce cercle là, qui ira lui, laissons celui que nous pourrons dans cette occasion, mais uniquement dans cette occasion appeler premier, qui restera à létat de rond, de rond-soutien du premier rond plié.
A cette intuition sensible, en quelque sorte, de la fonction des ronds, vous pouvez constater quil suffit den couper un quelconque, que ce soit un du milieu ou un des deux extrémités, pour que tout ce quil y a de nuds pliés, du même coup, soit dentre-soi libéré. La solution est donc absolument générale.
Cela ne veut pas dire que pour un nombre quelconque de ronds de ficelle, on pourra faire une disposition aussi relativement élégante par sa relative symétrie que celle que jai fait au tableau, à savoir que ces trois ronds soient strictement, les uns par rapport aux autres, dune forme équivalente. Ça sera certainement plus compliqué et ceci dès quon sera arrivé à quatre, cela nous montrera bien souvent des effets de torsion qui ne nous permettront pas de les maintenir à létat de ronds.
Néanmoins, ce que je veux à cette occasion vous faire sentir cest que partant des ronds nous avons affaire à quelque chose qui ne se distingue que dêtre lUn. Cest très précisément dailleurs, en quoi un vrai rond de ficelle sans nud cest très difficile à faire. Mais cest certainement la plus éminente représentation de quelque chose qui ne se soutient que de lUn très précisément en ce sens que ça nenferme rien quun trou. Et que pourquoi ai-je fait intervenir dans lancien temps le nud borroméen, cest très précisément pour traduire la formule : Je te demande quoi ? de refuser ce que quoi ? Ce que je toffre, cest à dire quelque chose qui au regard de ce dont il sagit, et vous savez ce que cest, cest à savoir lobjet petit a. Lobjet petit a nest aucun être, lobjet petit a cest ce que suppose, suppose de vide une demande, dont en fin de compte, ce nest quà la définir comme située par la métonymie, cest à dire par la pure continuité assurée du commencement ou début de la phrase, que nous pouvons imaginer ce quil peut en être dun désir quaucun être ne supporte, je veux dire qui est sans autre substance que celle qui sassure des nuds mêmes. Et la preuve, cest que, énonçant cette phrase : je te demande de refuser ce que je toffre, je nai pu que la motiver de ce, ce nest pas ça, dont jai parlé, que jai repris la dernière fois, et qui veut dire que dans le désir de toute demande il ny a que la requête de ce quelque chose qui au regard de la jouissance qui serait satisfaisante, qui serait la Lustbefriedigung supposée dans ce quon appelle également improprement dans le discours psychanalytique 1a pulsion génitale, celle où sinscrirait un rapport qui serait le rapport plein, le rapport inscriptible entre ce quil en est de lUn avec ce qui reste irréductiblement lAutre.
Cest en quoi jai insisté sur ceci, cest que le partenaire de ce je qui est le sujet, le sujet de toute phrase de demande, cest que son partenaire est non pas lAutre mais ce quelque chose qui vient se substituer à lui sous la forme, sous la forme de cette cause du désir que jai cru pouvoir diversifier, diversifier et ce nest pas sans raison, en quatre, en tant quil se constitue selon la découverte freudienne, en tant quil se constitue diversement de lobjet de la succion, de lobjet de lexcrétion, du regard et aussi bien de la voix. Cest en tant que substitut de ce quil en est de lAutre que ces objets sont réclamés, sont faits cause du désir.
Comme je lai dit tout à lheure, il semble que le sujet se représente les objets inanimés très précisément en fonction de ceci quil ny a pas de relation sexuelle. Il ny a que les corps parlant ai-je dit, qui se font une idée du monde comme tel. Et à cet endroit on peut le dire, que le conte 149, le monde comme tel, le monde de lêtre plein de savoir, ce nest quun rêve, un rêve du corps en tant quil parle. Il ny a pas de sujet connaissant, il y a des sujets qui se donnent des corrélats dans lobjet petit a, corrélats de paroles jouissantes en tant que jouissance de parole. Que coincent-elles dautre que dautres uns ? Car, comme je vous lai fait remarquer tout à lheure, il est clair que cette bilobulation, cette transformation du rond de ficelle en oreilles, il peut se faire de façon strictement symétrique, ce qui est même ce qui arrive dès quon arrive au niveau de quatre, cest-à-dire que les deux ronds que représentent mes doigts à lextrémité de ceux-ci seraient en fonction, il y en aurait quatre.
La réciprocité, pour tout dire entre le sujet et lobjet petit a est totale. Pour tout être parlant la cause de son désir est strictement quant à la structure équivalente si je puis dire, à sa pliure, à ce que jai appelé sa division de sujet. Et cest bien ce qui nous explique que si longtemps le sujet a pu croire que le monde en savait autant que lui, cest quil est symétrique, c est que le monde, ce que jai appelé la dernière fois le penser, cest léquivalent, cest limage en miroir de la pensée. Cest bien en quoi le sujet, pour autant quil fantasme, il ny a, jusquà lavènement de la science la plus moderne, il ny a rien eu que fantasme quant à la connaissance, et cest bien ce qui a permis cette échelle dêtres grâce à quoi était supposé dans un être dit Être Suprême ce qui était le bien de tous, ce qui est aussi bien léquivalent, léquivalent de ceci que lobjet petit a peut être dit, comme son nom lindique, écrivez-le petit a entre parenthèses, mettez sexué après, et vous savez que lAutre ne se présente pour le sujet que sous une forme (a)sexuée. Cest-à-dire que tout ce qui a été le support, le support substitut, substitut de lAutre sous la forme de lobjet de désir, tout ce qui s est fait de cet ordre, est (a)sexué. Et cest très précisément en quoi l Autre comme tel reste, reste non sans que nous puissions y avancer un peu plus, reste dans la doctrine, la théorie freudienne, un problème,
celui qui sest exprimé en ceci que répétait Freud : que veut la femme ?
la femme étant dans loccasion léquivalent de la vérité. Cest en quoi cette équivalence que jai produite est justifiée.
Est-ce que nous ne pouvons pas pourtant par cette voie
cette voie de ce que jai distingué comme lUn à prendre comme tel, en ce sens quil ny a rien dautre dans cette figure du rond de ficelle, qui a pourtant son intérêt de nous offrir, de nous offrir le quelque chose que rejoint sans doute lécriture,
lexigence en effet que jai produite sous le nom de nud borroméen, à savoir de trouver une forme,
cette forme supportée par ce support mythique quest le rond de ficelle, mythique ai-je dit car on ne fait pas de rond de ficelle fermé, ceci est un point tout à fait important.
Quelle est cette exigence que jai énoncée sous le nom
de nud borroméen ?
Cest très précisément ceci qui distingue, qui distingue ce que nous trouvons dans le langage, dans la langue courante, et qui se supporte de la métaphore très répandue de la chaîne, contrairement aux ronds de ficelles.
Des éléments de chaîne, ça se fait ça se forge, ce nest pas très difficile dimaginer comment ça se fait, on tord du métal jusquau moment où on peut arriver à la souder, et la chaîne est ainsi quelque chose qui peut avoir sa fonction pour représenter lusage de la langue. Sans doute nest-ce pas un support simple, il faudrait dans cette chaîne faire des chaînons qui iraient saccrocher à un autre chaînon un peu plus loin avec deux ou trois chaînons flottants intermédiaires, et comprendre aussi pourquoi une phrase a une durée limitée.
Or tout ceci la métaphore ne peut pas nous le donner.
Il est néanmoins frappant quà prendre les supports de ronds de ficelle que je vous ai dit il y en avait quand même dans ce que je vous ai rendu sensible, un premier et un dernier. Ce premier et ce dernier étaient des ronds simples qui franchissaient, qui perçaient si je puis dire les deux, ce que jappelle, vous voyez la difficulté de parler de ces choses, ce que jappelle les lobes doreilles des ronds repliés. Cétait donc deux nuds simples qui à la fin se trouvaient faire quelque chose comme le début et la fin de la chaîne.
Il reste ceci. Il reste ceci, cest que ces deux ronds initiaux terminaux, rien ne nous empêcherait de les confondre. Cest à savoir que les ayant coupé, coupé ce qui est imaginaire, il suffit de les défaire, d en faire passer un seul à prendre les quatre lobes
ainsi résumés dans un cas où il y en a que deux, mais la situation serait exactement la même sil y en avait un nombre infini. Chose à remarquer nous naurions, pour mexprimer vite, nous naurions dans ce cas
quand même encore une différence. Ce nest pas parce que nous aurions conjoint les deux derniers nuds que toutes les articulations seraient les mêmes
car ici ils sont affrontés deux par deux, il y a donc quatre brins à faire nud
alors quici à prendre, à prendre mon cercle unique, vous auriez le support de ce cercle et quatre brins à passer, ce qui ferait un affrontement non pas de deux à deux qui font quatre mais de quatre à un qui font cinq. Et donc on pourrait dire que même ce qui serait alors, puisque ici vous navez que deux éléments, le troisième élément, le troisième élément dans son rapport topologique naurait pas le même rapport avec les deux autres que les deux autres entre eux. Et comme tels, à simple inspection des nuds en fonction, le troisième élément se distinguerait des autres.
Je pense en avoir assez dit sur la symétrie des rapports du premier et du deuxième, puisque le dernier je lai appelé le troisième. Cette symétrie tient encore, cette symétrie tient encore si vous unifiez le troisième rond avec un quelconque des deux autres. Simplement vous aurez alors une figure comme celle-ci, celle qui affronte un simple rond avec ce que j appelle le huit intérieur.
Vous aurez donc eu lépanouissement de lAutre mais au prix de la surgescence de quelque chose qui est le huit intérieur et qui comme vous le savez est ce dans quoi je supporte la bande de Moebius, autrement dit ce dont en quoi dans un strict support de cette voie que jessaie pour vous de frayer de la fonction du nud, sexprime par le huit intérieur. Je ne peux ici que lamorcer, pourquoi, parce que jai encore à avancer quelque chose qui me paraît, avant que je vous quitte, capital. Si je vous ai donné la solution des nuds borroméens par cette enfilade de chaînes pliées sous la forme de ces ronds qui redeviennent totalement indépendants pour peu que vous en coupiez un seul, à quoi ceci peut-il servir ?
Contrairement à ce que vous voyez dans le langage, cest à savoir ce qui vous est très simplement matérialisé et ce nest pas non plus très difficile, très difficile den trouver un exemple et pas pour rien dans la psychose. Souvenez-vous de ce qui hallucinatoirement peuple la solitude de
Schreber :
Nun will ich mich , ce que je traduis : maintenant je vais me , cest un futur. Ou encore
sie sollen nämlich . vous devez quant à vous
Ces phrases interrompues que jai appelées (long silence) message de code, ces phrases interrompues laissent en suspens je ne sais quelle substance. Á quoi peut nous servir cette exigence dune phrase quelle quelle soit, qui soit telle quayant sectionné lun, cest-à-dire retiré dlUn de chacun de ces chaînons, tous les autres du même coup soient libres ?
Est-ce que ce nest pas là le meilleur support que nous puissions donner de ce par quoi procède ce langage que jai appelé mathématique ?
Le propre du langage mathématique une fois quil est suffisamment resserré quant à ses exigences de pure démonstration, et très précisément ceci de tout ce qui sen avance, sen avance non pas tant dans le commentaire parlé mais dans le maniement des lettres, suppose ceci quil suffit quune ne tienne pas pour que tout le reste, tout le reste des autres lettres, non seulement ne constituent par leur agencement rien de valable, mais se dispersent. Et cest très précisément en ceci que le nud borroméen peut nous servir de meilleure métaphore quant à ce quil en est dune exigence qui est celle-ci : cest que nous ne procédons que de lUn.
LUn engendre la science, non pas au sens où quoique ce soit sen mesure, ce nest pas ce qui se mesure dans la science contrairement à ce quon croit, qui est limportant. Ce qui fait le nerf original, ce qui distingue la science, la science moderne de la science de la réciprocité entre le nous / no et le monde, entre ce qui pense et ce qui est pensé, cest justement cette fonction de lUn, en tant que lUn nest pas là, nest là pouvons-nous supposer, que pour représenter ce quil en est justement de ce que lUn est seul, de ce que lUn ne se noue véritablement avec rien de ce qui ressemble à lAutre sexuel, que cest au contraire de la chaîne entre des uns qui sont tous faits de la même façon, de nêtre rien dautre que de lUn.
Quand jai dit ya dlUn et que jy ai insisté, que jai vraiment piétiné ça comme un éléphant pendant toute lannée dernière, vous voyez ce que je fraye et ce à quoi je vous introduis.
Comment alors quelque part mettre comme telle la fonction de lAutre, comment si jusquà un certain point cest simplement des nuds de lUn que se supporte ce qui reste quand ça sécrit de tout langage, comment poser une différence car il est clair que lAutre ne sadditionne pas à lUn, lAutre seulement sen différencie. Sil y a quelque chose par quoi il participe à lUn cest que bien loin quil sadditionne, ce dont il sagit concernant lAutre cest comme je lai dit déjà mais il nest pas sûr que vous layez entendu cest que lAutre cest lUn en moins. Cest pour ça que dans, dans tout rapport de lhomme avec une femme, celle qui est en cause cest sous langle de lUne en moins quelle doit être prise.
Je vous avais déjà indiqué ça un petit peu à propos de Don Juan, mais bien entendu il ny a quune seule personne je crois, ma fille nommément, qui sen soit aperçu. Néanmoins pour simplement aujourdhui amorcer ce que je pourrais vous dire dautre, je vais vous montrer quelque chose. Car il ne suffit pas davoir trouvé une solution générale à ce quil en est du problème pour un nombre infini des nuds borroméens, il faudrait que nous ayons le moyen de montrer que cest la seule solution. Or nous en sommes à ceci jusquà ce jour qu il ny a aucune théorie des nuds. Quest-ce que ça veut dire, ça veut dire ceci que très précisément, au nud ne sapplique jusquà ce jour aucune formalisation mathématique qui permette, en dehors de quelques petites fabrications de petits exemples tels que ceux que je vous ai montrés, de prévoir quune solution, celle que je viens de donner nest pas simplement une solution ex-sistante, mais quelle est nécessaire, quelle ne cesse pas comme je le dis pour définir le nécessaire, quelle ne cesse pas de sécrire. Or, il suffit que tout de suite je vous montre quelque chose que bien sûr je vais écrire au tableau, parce que vous savez pas le tintouin que ça me donne de mettre tout ça sur le papier dune façon que je tiens à votre disposition, qui sera aussi bien photographié dans un prochain article mais qui en demande un certain.
Il suffit que je vous fasse ça :
Cest embêtant que les autres, les autres nuds soient là.
Regardez ça.
Je viens de faire passer deux de ces ronds lun dans lautre dune façon telle quils font ici non pas du tout ce re-pliage que je vous ai montré tout à lheure mais simplement un nud marin. Comme ils sont de ce fait même, puisque je viens de les agencer fermés, comme ils sont de ce fait même parfaitement séparables l un de lautre, vous devez penser que, si simplement ce qui mest tout aussi possible je fais avec un cercle qui suit le même nud marin, il suffit que japproche de ceux-là un autre, ici je peux faire la même chose avec un troisième rond. Jaurai encore un nud marin, peu importe quil soit face à face avec le premier ou quil soit strictement dans la file, cest-à-dire que ce qui passe devant, passe devant également le suivant.
Je peux en faire un nombre infini et même fermer le cercle que cela fera, le fermer simplement. Pour le dernier, pour le dernier bien sûr, il ne sera pas séparable, il faudra que ce dernier je le passe entre les deux du bout de ce que jaurai déjà construit, et que je le passe en faisant un nud. Non pas en lintroduisant comme je viens de faire pour ces deux-là. Il nen restera pas moins que voilà une autre solution tout aussi valable que la première, car que je sectionne un quelconque de ceux que jaurai agencés ainsi, tous les autres du même coup seront libres, et pourtant ce ne sera pas la même sorte de nud.
Je vous ai passé à loccasion ceci que tout à lheure, pour le n ud que je vous ai montré ainsi, en vous disant quaussi bien il y avait quelque nécessité que celui dans lequel jai conjoint le premier et le dernier rond, quelque nécessité dune différence, il nen est, en réalité, rien. Car je vous le fais remarquer, au moment où je viens de vous montrer les autres, à savoir ce que jai appelé la prise en forme de nud marin, vous voyez très bien à ceci que même le dernier, ce dernier dont je vous ai dit que laffrontement était de un à quatre, et que du même coup il y avait cinq brins dans le coup, que même le dernier je peux le faire exactement semblable à tous ceux-là, quil ny a à ça aucune difficulté, et quainsi jaurai aussi de cette façon résolu sans introduire aucun point privilégié la question du nud borroméen, pour un nombre x et aussi bien infini de ronds de ficelle.
Est-ce que ce nest pas dans cette possibilité de différence, puisque aussi bien il ny a aucune analogie topologique entre lune et lautre de ces façons de nouer les ronds de ficelle ? Est-ce que cest dans cette topologie différente, une que nous pouvons exprimer ici à propos des nuds marins, cest une topologie de torsions, disons, par rapport aux autres, qui seraient simplement de flexions.
Est-ce que nous pouvons user de ceci pour,
car il ne serait pas contradictoire de prendre même ceci dans un nud marin ?
Cest très facile à faire, faites-en lépreuve.
Très exactement voici la façon dont la chose fléchit, se prend au nud marin.
Où mettre la limite de cet usage des nuds pour arriver à la solution de ce quest ceci :
la section dun quelconque de ces ronds de ficelle entraîne la libération de tous les autres, cest à dire nous donne le modèle de ce quil en est à partir de cette formalisation mathématique, celle qui substitue à la fonction dun nombre quelconque ce quon appelle une lettre. Car la formalisation mathématique ce nest pas autre chose. Que vous écriviez que quelque chose, que vous écriviez que quelque chose, lénergie 150, ce soit un demi de mv2.
quest que ça veut dire, ça veut dire que quelque soit le nombre duns que vous mettiez sous chacune de ces lettres, vous êtes soumis à un certain nombre de lois qui sont des lois de groupe telles que laddition, la multiplication
Voilà la question que jouvre et qui est faite pour vous annoncer sil faut, ce que jespère, ce que je peux éventuellement vous transmettre concernant ce qui sécrit.
Ce qui sécrit, en somme, quest-ce que ça serait, les conditions de la jouissance.
Et ce qui se compte, quest-ce que ça serait, les résidus de la jouissance ! Car aussi bien cet a, a-sexué, est-ce que ce nest pas de le conjoindre avec ce quelle a de plus de jouir étant Autre de ne pouvoir être dite quAutre que la femme loffre sous lespèce de lobjet petit a ?
Lhomme croit créer
croyez bien que je vous dis pas ça au hasard
croit croit croit, bon !
il crée crée crée
et il crée crée crée la femme. Ouais !
En réalité il la met au travail, mais au travail de lUn et cest bien en quoi cet Autre pour autant que sy inscrit larticulation du langage, cest-à-dire la vérité, lAutre pourra être barré, barré de ceci que jai qualifié tout à lheure de lUn en moins. Le S de A en tant quil est barré :
S A
cest bien cela que ça veut dire, et cest en quoi nous en arrivons à poser la question de faire de lUn quelque chose qui se tienne, cest-à-dire qui se compte sans être.
La mathématisation seule atteint un réel et cest en quoi cest compatible avec notre discours, discours analytique, un réel qui précisément sévade qui na rien à faire avec ce que la connaissance traditionnelle a supporté, cest-à-dire non pas ce quelle croit, la réalité mais bien de fantasme.
Le réel cest le mystère du corps parlant, cest le mystère de linconscient.
Notes
148 Les notes dont nous disposions ne reproduisaient pas les dessins des nuds. Nous avons donc utilisé les dessins de la version Seuil, sauf pour le nud de la p. 10 qui est faux dans la version Seuil. Nous avons utilisé le bon nud rétabli par Soury et Thomé dans Chaînes et nuds deuxième partie, texte 58, p. 4.
149 Lacan dit « conte ». Lapsus ?
150 Lapsus ?
Index
NOMS PROPRES
- Berkeley - p. 4
- Don Juan - p. 16
- Freud - p. 5
- Heisenberg - p. 5
- Japon - p. 4
- Platon - p. 3
- Schreber - p. 15
- Sibérie - p. 4
OUVRAGES CITÉS
- LÉtourdit - p. 3
- Lituraterre - p. 4
- Encore - p. 4